Vous saviez quoi? Pour une autre fois de ma vie, je me rebellais pour contrer les règles et d’aller voir ailleurs. On se rappelait bien que je venais d’une famille riche que j’ai dû tout abandonner pour vivre ma majestueuse vie de princesse pour devenir une parfaite femme qui suait à la sueur de son front pour devenir une personne parfaitement normale. Qui vit dans la classe moyenne. Qui ne s’ennuyait plus et qu’au contraire sa vie était chargée et n’avait aucun temps de répit. J’aimais ce mode de vie plutôt rapide que celle qui était lente et snob. Bon cela a duré quelques années parce que lors d’un tournage on a vu plusieurs se faire mordre et transformer alors que la coïncidence des choses c’était qu’on tournait un film de zombie. Le hasard faisait bien les choses, mais non. Tous enfuis. Tous disparus. Quelques-uns ont sûrement survécu, mais moi, j’étais dans un groupe. Dans un clan et je cultivais. Pas aujourd’hui! Non! Je me rebellais encore une fois pour cette journée, pendant un instant.
J’avais fait le fameux mur – comme quand un adolescent a un refus de ses parents et qu’il fait le mur pour aller à la fête qu’il voulait absolument y aller, bah c’était comme ça. Faire le mur au camp, le mur pour défiler de ma tâche quotidienne pour finalement ne voir… rien absolument. Je voulais seulement voir ailleurs, me changer les idées. Cessez de voir un camp barbant. Cessez de voir un camp monotone qui ne se passait rien dans les journées. Cessez d’avoir une routine, car auparavant, je n’avais jamais une routine. Il se passait jamais une journée qui était prévue, tout n’était qu’imprévisible, mais les journées longues et routinières me saoulent énormément, m’ennuie, je voulais un peu d’aventure pour me changer les idées? Ouais, j’étais une fille comme ça, il fallait pimenter ma vie pour que je ne devienne pas amorphe.
En faisant le mur, je suis arrivée dans un boisé, une forêt. Avec ma chance, je n’ai pas encore croisé de zombies et étrangement c’était bizarre. Je marchais en faisant bien attention de ne pas marcher sur une branche pour au cas où, ne pas attirer des ennuis car avec ma malchance du siècle, un problème pouvait arriver tôt ou tard. C’était comme si ma vie était un chiliogone, essai de trouver un angle la dedans? Bon, il a des milliers d’angles alors ma vie est parsemée d’embuche! Ce n’était pas un bon exemple… Attendez… Ma chance malchanceuse faisait en sorte que ma vie était parsemée d’embuche, c’était ce qui la rendait extraordinaire, c’était ce qui nous rendait vivant, plus humain non?
Alors, je marchais dans la forêt pour finalement MARCHER sur une branche. Crac! Je fermais les yeux, j’attendais et j’écoutais et rien. Je soufflais. Je me sentais soulagée et que je me donnais la pression pour rien finalement. Si je faisais du bruit, ça n’allait pas déranger, il n’a rien dans cette forêt à part une bête là. Je faisais le tour de moi-même et il avait une bête là, une autre-là qui courrait et là… deux trois rodeurs qui allaient finalement vers moi. Je me disais que aussi que la chance ne pouvait pas être de mon côté. Je soupirais et je courais. Essayez dont de trouver un point de sortie alors que les zombies derrière toi augmentait peu à peu le nombre et que je n’avais pas d’armes comme une idiote? Essayez de trouver une solution? Il n’avait pas 36 solutions et c’était de monter dans un arbre. Bah oui, je jouais au chat perché. Bien assise sur une branche je regardais la scène. Ma fameuse chance malchanceuse.
HEY LES GARS ! J'AI TROUVER DES LUNETTES DE SOLEIL ! PUTAIN ! TROP LA CLASSE HEIN ?! Je faisais mes recherches la comme d'hab pour retrouver mon clone à lunette après avoir revu la petite bande de pote humain. La routine, normal, chips à la tomate et pesto à la menthe. J'finis par aller en ville pépère pétouse tarlouse. Ouais non faut que j'arrête d’enchaîner les mots comme ça sa craint. Et donc... J'ai fini par voir un magasin pour moto pas encore dévalisé. Wow hey oh ! Je vais baptiser le bâtiment comme il se doit. Je regarde autour de moi... Mmmmmmh.... Un truc qui casse des trucs genre une vitre.... Mmmmmmmmmmmmh.... Mais y'a pas de trucs classe à faire ! Pourquoi y'a pas une voiture ?! OU UN MANEGE ?! Ou je ne sais pas moi, mais un truc plus cool qu'une pierre quoi ! Bon aller GOGOGOGO ZEN NATH calme Nath. T'es fort et intelligent comme Chuck Noris parce que c'est toi qui faisais ses cascades. OUAIS CHUCK NORIS EST UN IMPOSTEUR ! Ahem bref, donc du coup, tu vas trouver une solution gars ! T'es le meilleur et tu ne le sais juste pas encore. Je plisse les yeux en mode concentration suprême et les écarquilles soudainement avec un graaaaaaaaaaaaand sourire de la mort qui tue. J'ai trouvé... LA SOLUTION ! Je me mets à courir vers le jeu d'arcade et commence à démonter la moto d'un jeu avec tout ce que j'ai sous la main. Une fois la moto en plastoc arraché de l'arcade, je la pose près de la vitre, prend un bidon et le rempli d’essence avec un graaaaaaaaaaaaaand sourire. Ça va déchirer, je le sens comme une patate ! Faudra que je raconte le résultat à Gab. Je pose le bidon à côté de la moto en plastique et... Casse a vitre en balançant la moto contre la vitrine j'entre avec le bidon ouvert et étale de l’essence partout en me baladant dans le magasin. Je vais dans le garage me prend une moto fonctionnelle et la met en face de la porte d'entrer. Je sors de nouveau et installe un tremplin en face de la porte d'entrer. BIEN ! Tout est prêt donc. Il manque deux trois trucs pour que se soit encore plus classe... Des clopes pour faire genre que je fume et des lunettes de soleil... Mais on fera avec... J'entre je m'installe sur la moto et m'apprête à allumer à briquer pour le jeter sur les flaques d'essence. Et c'est alors que je l'ai vu... Posé à l’accueil comme un bijou... Je pose mon paquet d'allumettes et me dirige vers elle. La belle, la sublime... PAIRE DE LUNETTE DE SOLEIL RAYBAN BORDEL ! Je les porte comme le saint graal de la mort qui tue sa mère et les portes. Satisfait, je suis tellement BEAU avec ses lunettes ! Je le vois au reflet des motos encore neuve. Et grâce à elle, je serais encore plus badass ! Super content de cette trouvaille, je remonte sur ma moto et jette une allumette allumé sur la flaque. Les flammes apparaissent telles qu'un serpent et prennent très vite feu dans tout le bâtiment. Je me tiens prêt et démarre à fond la caisse lorsqu’une première moto explose dans le magasin. Je brise en mille morceaux la porte d'entrer qui était fermé mort de rire et monte sur le tremplin pendant que le magasin entier explose derrière moi.
J'atterrie au sol et fonce dans la forêt avec seulement quelques égratignures, je regarde vite fait si mes précieuses lunettes n'ont rien et constate avec grande joie qu'elle n'ont rien. Je zig-zag entre les arbres tel qu'un héro des films et soudain... Un groupe de zombis... MERDE ! Je n'ai pas eu le temps de réagir, je finis par tous les écraser alors que j'étais en train de freiner. Une fois arrêter, je me mets à crier.
« MES LUNETTES ! »
Elles vont être pleines de sang ! NAN NAN NAN NAN NAN NAN NAN NAN ! Je les regarde et soupir de soulagement. Seulement une petite goutte que je lave avec une partie de mon t-shirt sec. Parce que oui, écraser tout ces zombis ça a fait gicler du sang et j'en au partout ! Sauf... Sur mes précieuses lunettes. Une fois, mon trésor lavé, je mets la béquille et éteins le moteur pour descendre de la moto et regarde les zombis.
« Hey... Ça roule ? »
Je bug et vient de me rendre compte de ce que je viens de dire et éclate de rire au point de me plier en deux.
« POUAH AH AH AH CHUIS CON OH LA BLAGUE J'ADORE ! »
Je rigole pendant un long moment encore et fini par me calmer essuyant une larme à l'œil et me fige. Atta atta... On dirait que je ne suis pas seul. Dos a un arbre perché, je me tourne doucement et vois... UNE FILLE TROP MIMI PERCHER COMME UN CHATON. Je souris fait le signe métal avec mes mains et la salut tel qu'un badass.
« Yo ! C'était cool hein ? »
C'est marrant, je crois que je l'ai déjà vu quelque part...
Je n’avais jamais cru attendre pouvait m’aider à régler des problèmes. Je n’avais jamais cru. Me voilà à attendre que le temps passe alors que les zombies tentaient de m’attraper. Les deux bras à l’air, à ma direction, tentaient le tout pour le tout pour essayer de m’avoir alors que je m’adossais au tronc et j’attendais patiemment. Je me posais des questions de la vie courante. Je me posais des questions de tout et de rien, ça tuait le temps si je peux dire. Quel genre de questions? Comment les zombies sont arrivés? Apparus, comme ça, de nulle part, ils ont tout dévasté sans nous demander notre avis. Quel avis on aurait pu dire? J’aurais dit qu’ils auraient pu attendre au moins… jusqu’à temps que mon coincement ait disparu et que j’aurais pu dire au moins une phrase sans bégayer aux hommes. Je faisais pitié devant les hommes. Comment je pourrais m’adresser à un homme normalement alors que…? Arf, je ne voudrais pas y penser.
Ah, là, les zombies sont entrain de gratter l’arbre et tenter de grimper. J’esquissais un sourire car après tout, c’était des morts qui marchaient donc ils n’ont pas la même dextérité que nous, les vivants. Qu’ils soient aussi stupides et qu’ils ne pensent à se nourrir. Une chance qu’on n’était pas dans une guerre et que personne ne mourrait. Nah, ce n’était pas un bon exemple. On mourrait par des armes envers d’autres humains, mais on mourait également par les zombies. Enfin, ce que je voulais expliquer c’était qu’on n’était pas réellement dans une guerre entre humains… ah et puis merde! Saleté de zombies qui me déconcentraient à grogner de frustrations.
«Chuuut!»
J’avais donné un coup de talons sur la tête d’un avec frustration. Depuis quand j’étais fâchée? Je n’ai jamais été fâchée à part avec une seule personne qui je voudrais oublier, mais comment oublier une personne que tu hais de tout ton âme et qu’il t’avait tout pris depuis tes 16 ans? Pourquoi je pensais à cette merde qui m’avait pourri la vie. Ah oui! J’espérais qu’il était au moins un zombie puisque ça me ferait un plaisir de trouver de quoi dans les parages et de le retuer, ça me ferait tellement du bien. Pourquoi il a une moto qui roule dans une forêt?
On m’avait enlevé de mes pensées par un bruit de moto qui roulait et qui fonçait dans la troupe de bizarres en dessous de moi sans penser aux répercussions. S’il avait raté son coup? S’il n’avait passé tout droit? Une minute, avais-je bien entendu la voix de cette personne? Quand je tournais ma tête pour le regarder et qu’il essuyait de façon énigmatique ses lunettes de soleil pour ensuite rire à son jeu de mot. J’étais sans voix. L-lui, là? L-lui était vivant? Malgré que ça ne me surprend pas le moindre du monde puisqu’on dirait tout lui redevable avec sa nonchalance. Est-ce vraiment LE cascadeur que j’ai essayé depuis tant d’années de lui adresser la parole? Quel miracle! Quand il m’a posé la question si c’était cool, je m’avais redressé, rougit un peu, mais je m’en allais ouvrir la bouche. Il ne fallait pas que je bégaye, c’était le moment parfait pour me prouver que j’avais changé et pris de l’assurance, mais des craquements se faisaient entendre.
Vous avez devinez? Je l’espère bien parce que c’est une évidence flagrante.
Oui, la fameuse branche – que j’étais assise bien confortablement dessus – a décidé qu’elle ne supportait plus mon poids. Qu’elle a décidé de se casser, de prendre une pause, de faire la grève. Oui, elle m’a lâché pour me laisser tomber sur quelques cadavres qui avaient eu le culot de rester là par m’égard. Bon, si des zombies agonisaient, je venais tout juste de les achever. Que votre souffrance fut courte.
«Ah… Merde…»
Je m’étais détruite le dos, la tête, mais surtout mon postérieur. Mes pantalons étaient déchirés à la cuisse arrière droite qui laissait entrevoir ma pommette de fesses. Oui, je sentais un courant d’air fort désagréable vu la douleur que j’avais encaissé à contre cœur.
Eeeeeeet c'est qui qui reste perché à son petit arbre ? C'est toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Et c'est qui qui ne me répond paaaaaas ? C'eeeeeest toiiiiiii ! Bordel, mais quelle tête ronde de choupi ! C'est tellement choupi de voir sa tête que j'en aurais presque envie de la mordre ! NON ! DE LUI ÉCLATER SA TÊTE CONTRE UN MUR ! BORDEL FAUT QUE JE LA MORDE ! Ahem... Calmons-nous.... Son visage nous dit certes quelque chose, mais on n'est pas sûr de réellement la connai.... OH TROP MIMI ELLE EST TOMBER DE L'ARBRE !!!!! AAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.... Merde peu plus respirer... Ah ouais, mais non, je ne criais pas en fait... Je continue alors ? Ouais non pas la peine... OH BORDEL MORT DE RIRE ELLE A ACHEVE UN ZOMBI. J'éclate alors de rire me pliant carrément en deux.
«Ah… Merde…»
J'expire plusieurs fois pour essayer de me calmer et me calme que genre quoi... Une bonne minute plus tard ? Ça paraît court dit comme ça, mais en vrai ça peut être long !
« Boh ! T'inquiètes va ! Tu as juste abrégé ses souffrances, c'est cool ! »
J’essuie brièvement une larminette sans toucher à mes lunettes.
« Pfiou tu m'as tué, j'adore. »
Bon... Du coup, on parlait de quoi déjà ? Oh merde, je ne sais plus. Je m'étire en espérant que ça répondra à ma question et en fait bah... Non. Je fais donc pensivement un oui de tête toujours les bras en l'air et les laisses tomber pour cogner contre moi sans réfléchir. Aaaaaah, mais ouais, on n'a pas eu le temps de parler du coup !
« C'est marrant, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ta tête quelque part, mais je ne saurais dire où. Tu possède un clone? »
Je la regarde toujours au sol et fini par me lever de ma moto, éteinte, pour me diriger vers elle mains tendus.
« Alllllez, je t'aide à te lever. »
Je lui attrape le poignet et tire vers moi pour l'aider à ce lever.
Je m’étais défoncée les fesses sur un zombie, c’était ce qui était troublant. Le fait d’avoir pu tuer un cadavre ambulant par mon postérieur avec l’aide de la branche, c’était ce qui donnait un choc. Qui a pu penser à tout cela? Qui a pensé à ça que le postérieur d’une femme pouvait éclater la tête d’un ancien vivant? Qui a pu penser à tout cela alors que j’étais bien installée sur une branche, bien peinarde. Ne souciant aucunement du danger, attendre c’était que je faisais. Mais qui a pu penser à tout cela? La gravité. La gravité qui faisait en sorte qu’on ne puisse pas voler, mais en ce moment j’aurais bien voulu voler et atterrir comme une plume qui tombe doucement sur le sol. Non, non, la vie n’a pas voulu ça.
Les rires de l’homme près de moi m’ont soudainement sorti de ma transe de douleur vive sur mon fessier. Je m’étais retournée et je me suis mise à rougir. J’avais honte de ce spectacle que j’avais pu lui offrir gratuitement et surtout j’avais encore plus honte d’avoir achevé une personne de la sorte. En gros, j’avais des grosses fesses, il fallait que je perde un peu de poids sur ce côté-là, c’était désolant, mais surtout déprimant pour mon estime de soi. Sauf qu’en le voyant mettre les bras dans les airs comme s’il s’obstinait dans sa tête, bien seul, comme un schizo, je venais tout juste de confirmer : c’était bien Nathan et toujours aussi… divertissant? Il me changeait énormément les idées comme en ce moment.
Pardon? Un clone? Vu quelque part? J’étais si timide pour qu’on ne puisse pas me reconnaître? J’étais sa collègue de travail et il m’avait déjà parlé. Pourtant après tous ses efforts surhumains que j’ai fait, il ne s’en rappelle pas, il a seulement un vague souvenir de m’avoir rencontré quelque part ou que j’avais un sosie, non, un clone. On pouvait dire que j’étais tombée sur les fesses, badum tss. J’en ai tombé à la renverse. Ça m’a carrément jeté par terre cette histoire. Ok, j’arrête avec les jeux de mots bidon.
« O-oui, on é-était c-collègue…»
Pendant que je bégayais sans me forcer. Pourquoi je bégayais? J’étais timide. Pourquoi? Les beaux mecs m’intimidaient et surtout lui. Lui devant moi qui étais divertissant, spécial, nonchalant, drôle, lui-même. Il s’en foutait de ce que les gens pensaient et c’était ça qui me fascinait. Cette fascination a changé en béguin depuis le temps. Aujourd’hui, je le croyais mort et là… tout ce que je savais du moins c’était que j’avais encore ce béguin.
Le voyant débarquer de sa moto. Je kiffais les hommes en moto, ils avaient un petit quelque chose que je ne saurai dire. Ce petit quelque chose me faisait triper, m’excitait. Cela avait de la gueule un homme sur une moto surtout quand il descendait pour ainsi tendre une main devant moi. Hein?
«M-merci…»
Je rougissais légèrement avant qu’il prenne mon poignet. Me tirant vers lui. Le laissant forcer même si je l’aidais. Il était si fort, tellement fort que son élan que même l’aidant ça n’a fait qu’empirer les choses. Vous savez où que je veux m’en venir? Et oui. La force, mon aide, les deux ensembles ont fait en sorte que j’ai atterri sur sa bouche. Je l’embrassais, pour être franche, ça ne me déplaisait aucunement pas. Ses lèvres étaient merveilleuse et toutes sortes d’idées s’entassaient dans ma tête, l’une après et l’autre. Ma réaction? Sur le coup, je n’avais plus ou moins réalisé puisque je fantasme sur le fait de l’embrasser depuis un certain temps, de lui arracher le t-shirt pour le voir torse nu et de déchirer le reste de ses vêtements pour le voir nu, lui sauter et ensuite le chevaucher. Ouais, j’ai pensé à ça grâce à un baiser. Je rompais le baiser – hélas de contrecœur – j`étais rouge pivoine. Je reculais de quelques pas en faisant attention de ne pas retomber sur les zombies. Après tout, j’en ai éclaté un, pas besoin d’une deuxième.
«P-pardon, Nathan! J-je suis tellement m-maladroite, m-même si…enfin. Je suis Jade, l-la stagiaire du p-plateau de tournage.»
Je mettais une mèche derrière mon oreille en baissant mon regard. J’avais tellement honte de le regarder et comme une idiote je souriais, je souriais timidement parce que j’étais contente de l’avoir embrassé? S’en était ridicule! Et en plus, j’étais à deux doigts de lui dire que j’avais aimé l’embrasser. Ça ne se disait pas pendant une « retrouvaille » comme celle-là?!
«Ç-ça t’a plu..?»
Je suis dorénavant une idiote. Pourquoi j’ai posé une pareil question alors que je venais tout juste de penser qu’il ne fallait pas. Je suis idiote.
AH ok, c'est pour... Attends... QUOI ?! Une ancienne collègue de travail ? Wow wow wow pourquoi je n'ai pas DU TOUT l'air de m'en souvenir ? Je la fixe alors en plissant les yeux. L'avantage des lunettes de soleil, c'est que notre interlocuteur ne saura jamais si on le fixe vraiment ou pas. Ah ouais, mais la, j'ai bougé la tête de haut en bas... CE QUI VEUT DIRE QUE JE SUIS GRILLER PUTAIN ! Bons, allé, Nathan, une mission de la plus haute difficulté pour un homme est à ta charge. Gagner du temps jusqu'à ce que je retrouve dans ma cervelle le nom de cette chère ancienne collègue de travail... Bordel, mais comment j'ai pu oublier une tête aussi adorable et qui...À l'air de tout le temps bégayer, va savoir pourquoi. Mmmmmmh, mais ce tic de bégaiement ça me rappelle vraiment quelque chose... Ouais bon ! On est sur la bonne voie mon gars, ton nom va te revenir ! Parce que t'es le meilleur, meilleur que le Chuck Norris, mais ça personne ou du moins pas grand monde le sais... C'est parce que je fais un travail d'enfer. Brefouille alors que je la tire un grand coup vers moi, je fronce les sourcils parce qu'elle avait l'air biiiiiiien légère, comme une petite plume. Sauf qu non, mademoiiiiiiselle à décider de sous-estimer ma force en m'aidant. Elle dérape et tel qu'un carton ou d'un fan-made mal de groupies en chaleur. Ses lèvres se collent contre les miennes. D'abord surpris je hausse les sourcils reculant instinctivement histoire qu'on ne se pète pas une dents. Parce que bon, à chaque fois que je trouve un cabinet de dentiste... BAH YA PAS DE DENTISTE ! TOUT LE MONDE DÉSERTE SON POSTE ! YOLOOOOOOOOOOOOOOOOOO LES GARS !
«P-pardon, Nathan! J-je suis tellement m-maladroite, m-même si…enfin. Je suis Jade, l-la stagiaire du p-plateau de tournage.»
Oh, mais oui ! Ça y est je m'en souviens ! Tout le temps rouge comme une tomate à bégayer ! C'est Jade ! Jadou ! La fille qui fait le café et qui à tout le temps chaud ! Mais ouiiiiiiiiiiiiiii ! Hein ? Je n'ai pas trouvé de moi-même comment ç.... Ah oui merde, elle vient de le dire. Ça ne m'étais donc pas devenue. Pensif et les yeux rond derrière mes lunettes pensif, je fais un oui de tête comme les jouer qui bouge leur tête toute seul. J'l'aimais bien Jade avant que le tournage finisse en télé-réalité. Elle est jeune... et elle avait l'air d'aimer son boulot... Alors pourquoi maintenant, c'est... Disons une actrice de ce jeu ? Elle doit avoir plus d'un tour dans son sac la coquinette ! Coquinette, coquinette... Coquinette bien coincé tout de même ! Bah falloir arranger ça ! Parce que ça ne peut pas durer ! T'en fait pas Jadou, tonton Nathan va te donner confiance en toi ! Jeeeeee ne sais pas trop comment, mais je vais le faire ! C'est un nouveau challenge badass que je me suis donné.
«Ç-ça t’a plu..?»
Je me tourne vers elle sourcils froncés.
« De ? »
Elle... parle de quoi là. J'essaye de comprendre. Je me remémore tout ce qui vient de se passer en me frottant le menton. Mmmmh....De quoi qu'elle parle.... OH, MAIS OUI ! Elle parle de sa prestation, j'en suis sûr ! Elle n'est plus dans le poste de stagiaire, mais d'actrice et elle demande à moi qui ai un peu d'expérience si c'était dans les normes ou pas. J'ouvre grand la bouche en faisant un oui de tête.
« Aaaaah tu parle de ta prestation en temps qu'actrice ? »
Le sourire en coin le, je baisse les lunettes pour mieux la regarder dans les yeux.
« Chuis que cascadeur moi, tu sais... Pas complètement acteur, mais... »
Je m'avance vers elle d'un air sérieux.
« Un vrai baiser ce n'est pas seulement deux lèvres qui se touchent nan nan nan un baiser.... »
Je redresse mes lunettes saisie son visage en plaquant les paumes de mes mains sur ses joues.
« C'est ça ! »
Sans la prévenir, je me mets alors à l'embrasser, en bougeant légèrement mes lèvres comme dans les films pour que petit à petit le baiser devienne langoureux. Ma langue joue avec la sienne, eeeeeet ouais.... Une vrai bonne galoche ! Ça ! Oui, ça, c'est un vrai baisé de la mort qui tue. Tu finis par rompre la démonstration et relèves les lunettes pour les calées au-dessus de ma tête.
« La ! Tu vois ! Comme ça ! Tout a l'heure ça faisait trop cartoon, accident. »
Je me mets dos à elle pour retourner vers ma moto.
« En tout cas, c'est cool que t'aies eu une promotion ! Faudra juste éviter de bégayer, à moins que ça face partir de ton personnage ? Faudra fêter ça en tout cas ! »
C’était tout ce que je pouvais penser. C’était tout ce que je pouvais me permettre de penser. La question super gênante que j’ai posée, il m’a carrément dit autre chose. Le vent qu’il m’a donné. J’aurais dû penser que c’était un homme qu’il fallait qu’on dise directement les choses et non tourner autour du pot. Dire la vérité, dire les vraies choses, dire ce que tu penses dans ta tête. Bon, ce n’était pas subtile comme question, c’était même direct, alors bon ma théorie est plutôt mauvaise. Il a réussi à dévier à une histoire qu’il a complètement inventé ou qu’il la croit, – j’espérais que c’était une histoire inventé pour éviter de répondre à ma question – pourquoi il fallait que ça tombe sur moi tout ça? Le vent qu’il m’a donné me fait plutôt mal vu qu’il a en quelques sortes refuser mes avances. Alors c’était ça ressentir un vent et de se faire friendzone. Déjà que qu’il avait oublié mon prénom.
«Pardon?»
Un mot qui a sorti de ma bouche de façon fluide. Un mot et pourtant avec beaucoup de signification. Pardon dans le sens de s’excuser. Pardon dans le sens que je n’avais pas compris ce qu’il a dit, mais aussi pardon du fait que j’ai bien entendu de ce qu’il a dit? Ma prestation en tant qu’actrice? Il a reculé pendant le baiser pour me dire que ma prestation d’actrice était… ordinaire si j’ai bien compris de ce qu’il a dit. Qu’est-ce que mon jeu d’acteur faisait dans cette histoire? J’ai tout simplement posé une question avec beaucoup de courage et voilà ce qu’il me répond? Même en baissant ses lunettes et qu’il me dit qu’il n’était que cascadeur, j’étais au courant. J’ai travaillé autant avec lui qu’avec les autres. Pourquoi on parlait de jeu d’acteur? Est-ce qu’il croyait que tout cela était un tournage? Ce merdier, les zombies et tout?
Je le trouvais légèrement trop sérieux pour cette situation et vu ce qu’il me disait par rapport au baiser, j’ai commencé à m’inquiéter. Depuis le début de ses explications, j’avais des gros points interrogations. Je me sentais un peu mal du fait que mes « avances » ont été refusées, mais j’avais davantage de point interrogations. Les sourcils légèrement froncés, je m’attendais à tout. À tout sauf à ça. Me disant que mon baiser n’était pas un baiser, mais un baiser qui me prenait les joues et en me disant que c’était ça. J’étais dans un autre monde.
Ses lèvres qui touchaient aux miennes. Au départ, j’étais tellement surprise que je me suis crispée et je n’osais pas bouger, mais ses baisers étaient si insistants. Si insistant que je me laissais faire avec plaisir. Des baisers, j’en ai connu, mais jamais comme les siens même si cela ne signifiait pas pour lui. Des baisers qui me transportaient et c’était l’unique personne qui me démontrait un monde qui m’était inconnu. Un baiser comme celui-ci qui devenait langoureux et que j’appréciais de plus en plus. Mes envies? Lui enlever sa veste pour le lancer au loin, déchirer son t-shirt pour le voir torse nu. Continuer de reprendre ses merveilleux baisers qui me donnaient la fougue, qui me donnait la pulsation d’une femme en chaleur. Continuer pour aller plus loin et de détacher sa ceinture, lui arracher le bouton et descendre ses jeans. De descendre également ses caleçons et lui faire toutes sortes de choses que, Nathan, ne pensait pas que j’étais capable de le faire. De sortir l’animal en moi et de me déshabiller devant lui et de le sauter dessus. L’abuser. Non, ça ne se passait pas comme ça. Sauf que sa langue qui jouait avec la mienne me donnait tellement de sensation… étrange, mais je me sentais bien, même s’il ne ressentait rien à mon égard. Je me sentais bien entre ses mains, la douleur que j’avais auparavant, avait complètement disparu pour laisser qu’une chose : l’envie. Le désir d’être avec lui, l’envie d’en avoir plus. Même si je n’étais qu’une partie de plaisir ça ne me dérangerait même pas, honnêtement c’était ça qui me troublait. Et pendant que mes mains qui commençaient à glisser doucement sur son torse pour vouloir s’accrocher derrière sa nuque, il rompait le baiser. Pourquoi?
Accident? Cartoon? Je le regardais essayant de comprendre et de revenir sur terre puisque j’avais qu’une envie de le violer sur le champ et je crois que ça ne lui dérangerait pas. Je regardais son derrière quand il se dirigeait vers sa moto. Je n’avais pas le droit de regarder le beau postérieur d’homme qui marchait devant moi? Un homme quoi de plus original, simple d’esprit que tout le monde le trouvait étrange, mais je me suis dit qu’il avait sûrement une raison pour agir comme cela. Comme si c’était pour cacher sa douleur ou quelque sorte ou à moins qu’il fût réellement dans monde avec des arc-en-ciel et des licornes, qui sait? Ça m’intriguait et depuis que j’ai commencé à travailler avec lui ça m’a toujours fasciné. Comment il faisait pour se foutre de tout le monde? Comment il faisait pour être heureux, s’il est heureux? Comment il faisait? Puis, une idée m’était apparue pendant que je regardais le beau postérieur. S’il pensait qu’on était dans un film, est-ce que je devrais abuser de ses services pour disons être plus souvent avec lui? S’il me redonne de ses fameux baisers, je serai une femme comblée.
«O-ouais! I-il me faudrait p-plus de leçon pour q-que je sois une m-meilleure actrice. J-je sais pas s-si j’ai bien r-répondu à t-ton baiser. S-si tu me donnais plus d-d’exemple?»
Je faisais un pas vers lui et puis un autre. J’allais également à côté de sa moto. Non, il ne fallait pas que je tombe, mais je ne voulais pas qu’il ne m’abandonne toute seule dans les bois. Je ne pouvais plus ou moins me protéger à part avec ma chance malchanceuse. Sauf que j’ai senti un courant d’air près de ma pommette de fesses. En regardant, j’ai sorti un cri de surprise. Oh mon dieu! Le trou que je m’étais fait en tombant de la branche s’était rendu vers mon entrejambe, par derrière! Je sentais mes joues devenir chauds, j’étais devenue pivoine et je tentais de me cacher, mais comment? JE N’AI PAS DE SURVÊTEMENTS POUR ME CACHER!
Ah la la la la que c'est bon de trouver une tête qu'on a déjà vu ! Ouais, bon au début, je n'arrivais pas à me dire qui était cette nana. Mais maintenant que je sais ça fait du bien ! J'aurais vraiment fini par penser qu'il n'y avait plus personne du tournage depuis qu'il y a une surpopulation de figurant zombis et zombis. Et puis bon, c'est encore plus cool qu'elle ait pu avoir une promotion ! Actrice la classe total, du coup me suis permis de donner conseil. Bah, ouais, attends, c'est elle qui m'en a demandé après tout. De nous deux, ce n'est pas moi qui ai commencer une prestation pour ensuite demander comment elle y pensait.
«O-ouais! I-il me faudrait p-plus de leçon pour q-que je sois une m-meilleure actrice. J-je sais pas s-si j’ai bien r-répondu à t-ton baiser. S-si tu me donnais plus d-d’exemple?»
Je lève le pouce vers le haut et me mets à applaudir.
« T'es motivé, c'est cool ! Après les leçons, ce n'est pas auprès de moi qui faut les prendre. Demande au metteur en scène ou alors à un autre acteur, il saura mieux te conseiller que moi. La preuve pour le baiser la je n'ai pas tellement d'autre exemple ! »
Elle finit par me rejoindre vers la moto quand elle se met à crier. Je la regarde en fronçant les sourcils, pourquoi qu'elle cri ? Elle a vu ce que j'ai vu il y a quelques minutes en explosant le magasin ? Naaaan ça ne peut pas être ça sinon je l'aurais remarqué. Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ! Je me gratte la tête et me penche vers elle.
« Bah qu'est-ce qui t'arrive a gueuler comme ça ? »
Ah bah tiens elle est toute rouge et la dernière fois qu'elle était rouge comme ça, c'est parce qu'elle avait chaud ! Ça, je m'en souviens très bien ?
« T'as encore chaud, c'est ça ? Comme la dernière fois ? »
Puis j'ai comme l'impression qu'elle commence à gigoter dans tous les sens. OULALALALALALA qu'est-ce qui lui arrive tout d'un coup ? Je penche la tête sur le côte et plisse les yeux.
« T'es tellement un mystère... Tant de petite question dans la boite craniène au moindre fait et geste que tu fais. »
Elle va finir par devenir une sorte de sujet de recherche dans ma tête. Des nanas j'en ai vu, j'en ai rencontré et j'ai même eu des aventures avec certaine. Mais il n'y en a pas une seul aussi étrange qu'elle. Et ne me demandez pas pourquoi, ça m'intrigue ça m'inspire et ça m'attire. Maintenant, je veux en savoir plus sur cette nana. Savoir ce qu'il y a dans sa petite tête trop mignonne. La connaître une bonne fois pour toute. LE PREMIER QUI DIT QUE JE VEUX LA KEN JE LUI ARRACHE DES COUILLES ! Ahem... Revenons à nos moutons hein ? Enfin mouton, ouais non, revenons à notre petite fascination du jour.
« Pourquoi tu gigotes comme ça ? Ta une bestiole dans ton pantalon ? »
Je me lève de ma moto et m'approche d'elle
« Enlève le pantalon au pire pour l'enlever, je me tourne pour ne pas mater. »
Sauf si elle veut que je mate ? Ouaiiiiiiis nooooon j'pense pas ça reste une nana après tout et toutes les nanas que je connais sont pudique. Va savoir pourquoi, comme si c'était dans leur gêne. Je tourne sur moi-même en levant la tête en l'air comme pour réfléchir. Tout en tournant sur moi-même, j'attends sa réponse.
Dommage qu’il n’avait pas d’autres exemples à me montrer. D’autres baisers à maîtriser, d’autres techniques ou bien aller un peu plus loin, pourquoi pas? Si ça me permettrait d’être une bonne «actrice», d’être la meilleure dans ce domaine et être fière de ma nouvelle promotion. J’aurais bien aimé en avoir davantage d’exemple, de démonstration, c’était si excitant que j’avais encore le mot à la bouche. Mes lèvres le réclamaient davantage les siennes et tout ce que mon corps voulait; c’était le contact de Nathan. Même si je le connaissais depuis plus d’un an et que je l’avais rarement adressé la parole, j’avais un gros béguin sur lui qui s’intensifiait à son contact. C’était stupide, mais c’était ce que je ressentais.
Encore chaud? Comme la dernière fois? J’avais le visage pivoine de honte à cause de mes jeans qui s’étaient fendus jusqu’à l’entre-jambe et tout ce qu’il me disait c’était que j’avais chaud? Comme la dernière fois? Oh! Je cherchais mes souvenirs bien loin dans ma tête pour finalement trouver ce qu’il voulait dire par là. Lorsque j’étais stagiaire je devenais régulièrement rouge de timidité en lui adressant la parole et bien souvent il me répondait comme ça ce qui faisait en sorte que la situation empirait. J’étais timide et tout ce qu’il me disait par rapport à ma timidité ne faisait qu’empirer la situation au point que je voulais me cacher. Cette fois, je ne pouvais pas me cacher. Je ne pouvais pas me défiler parmi l’équipe de tournage parce que j’avais soi-disant chaud. Je ne pouvais pas m’enfuir et cacher mon visage qui bouillonnait. Je ne pouvais pas, il fallait que je l’assume devant lui. Que j’assume ma maladresse devant lui contre mon gré.
Un mystère qui restait quoi de plus alléchant. Nath en était un comparé à moi. Je ne savais pas que je dégageais du mystère et que je lui donnais tant de petites questions. Mes agissements, mes faits, mes dires… Je ne comprenais pas pourquoi il me disait ça alors que j’étais normale, j’étais ordinaire. J’étais une meuf coincée et qui n’arrêtait pas de bégayer pour un rien. Une meuf terriblement coincée qu’elle se faisait actuellement proposer de lui enlever ses pantalons. Hein? Je restais sans voix. M’avait-t’il réellement demandé de retirer mon vêtement troué? M’avait-t’il dit qu’il allait se retourner pour que je puisse l’enlever? Je haussais les sourcils de stupeurs. Je n’y croyais pas mes oreilles qu’un mec puisse dire un truc comme ça. Sans voix et pourtant, je me déshabillais. C’était ridicule, mais je faisais ce qu’il m’avait proposé de faire. Je m’étais retournée, j’avais regardé les zombies sur le sol et il avait au moins un cadavre qui n’avait pas les pantalons tachés de sang. Je retirais mes pantalons toute silencieuse, honteuse de cette situation. Je prenais mon vêtement que je venais tout juste de retirer et de voir l’étendue des dégâts et merde. Si la déchirure avait resté… Oh! Je pouvais faire une mini-jupe au lieu de voler un cadavre qui voulait m’utiliser comme encas.
«A-alors, je règle mon p-problème.»
Je tâtais les zombies pour finalement trouver un petit couteau qui fera amplement l’affaire pour modifier un peu mon accoutrement. Découper doucement sans me blesser le vêtement que je tentais de modifier. Je modifiais selon mes désirs ou plutôt selon l’occasion. J’avais déchiré mes pantalons à la mauvaise place? Bien voilà, une jupe que j’allais faire. Je ne savais pas si Nathan s’était retourné puisque j’étais dos à lui et que je n’osais pas lui jeter un regard vêtue de la sorte. Finissant mon œuvre, je le contemplais un instant avant de le soigneusement sur moi. C’était agréable de sentir le vent sur ses jambes, c’était agréable de se ventiler un peu, mais je ne pensais pas de cette façon surtout pas maintenant. Je respirais un grand avant de me retourner profitant également de mettre une de mes mèches rebelles derrière mon oreille pour regarder le mec qui était avec moi.
