Les Génies finissent toujours par se rencontrer ( Cassidy)

Je venais d’arriver dans le coin, ma poursuite m’avais mené dans la région. Je venais tout juste de déposer Karen comme elle l’avait souhaiter. Je ne voulais pas m’attarder trop longtemps donc j’avais repris la route assez rapidement. Chaque instant comptait, je devais m’atteler à ma tâche à bride abattue le plus rapidement possible. Donc, depuis deux jours, je cherchais de nouvelles traces des malfaiteurs que j’avais pris en chasse. J’arpentais chaque espace et lieux possible, diminuant ma trace le plus possible, prenant gare de ne pas me faire prendre à revers par eux ou autres choses. 
 
J’avais bricolé un perchoir avec une branche dans le haut d’un feuillage d'arbres, ainsi, je pouvais voir plus loin avec l’aide de mes lunettes de longues portés. ‘’ Toujours rien ici… Je perd mon temps’’ Alors que je m’apprêtais à changer de plan et passer à autres choses, un déplacement suspect attira mon attention. Un trio d’hommes avec un look qui sort tout droit d’un film post-apo, quelle bande d’idiots. Je tentais de voir un peu dans quelle direction, ils allaient, peut-être vers un potentiel repaire ? Si c’était les mêmes que je traquait ça serait un sale carnage. Je fronçai les sourcils quand j’eusse aperçu ce qu’ils semblaient traquer. Une femme …. Une femme ? …. Je ne pouvais pas laisser passer cela, ils étaient en avance sur moi, mais j’avais un moyen de les rattraper et les piéger. 




Je descendis rapidement de mon perchoir, je pris les jambes à mon cou et me rendis à mon véhicule que j’avais planqué à environs 500 mètres d’ici. Je la mets jamais directement à côté de moi, à cause du bruit qu’elle fait quand je m’arrête, je m’éloigne pour voir les marcheurs trop curieux, bref. Je montai sur ma moto silent hawk, un modèle que j’avais détourné d’un transport militaire il y a deux ans. Je ne perdis plus de temps, champignon à fond, je fonçais vers la position cible du trio. Avec un peu de chance, j’arriverais avant qu’ils ne puissent dépouiller ou attraper leur proie. Volontairement, je ne fis aucun effort pour ne pas faire trop de bruit, je voulais non seulement les surprendre avec le son, mais aussi attirer les autres créatures.


Quand j’arrivais, les hommes avaient déjà débuté leurs attaques sournoises sur la femme, ce n'est pas grave, c’était nécessaire, ils ne semblaient pas vouloir la tuer et c’est tant mieux. D’une main, je dégainai une de mes tomahawk que j'envoyai à grand élan se planter dans le milieu du dos d’un des belligérant, je sautai de mon véhicule après avoir soigneusement réduit ma vitesse. Je ne laissais pas la chance à mes proies de ressaisir, sans attendre, je ramassai mon arme planté dans le dos de celui qui gémissait de douleur au sol et je l’achevai en lui rebalançant sur la tête. D’un élan, je dégainai l’un de mes pantera claw, mon arme fétiche, et je fonçai vers le second le forçant à se placer entre moi et le troisième afin d’éviter de me faire flinguer. Évidement, ils étaient armés. Je lâchai un grognement très audible, en enfonçant à plusieurs reprise les griffes de mon arme dans le tronc de ma victime en fonçant vers le dernier, au dernier moment, je le laissais tomber et plaquai le troisième au sol. 



Heureusement pour moi, c’était des minables, des gens qui s'improvisent en soldats, on en voit de plus en plus. Bande d’idiots. Après une courte lutte au sol, malgré quelques coups reçu, je le désarmai et passai autour de son cou une corde de nylon bien désagréable. Je le cognai à coup de coude jusqu’à ce qu’il semble presque perdre connaissance. Je me relevai le tenant fermement par la corde au cou. J’était débordant d’adrénaline, j’avais probablement plus l’air d’un animal que d’un humain. Je tourna mon regard vers la femme.


- Est ce que ça va ? 


Je demandais en reprenant mon souffle, sans trop attendre de réponse je traîna l’homme au sol pour attacher la corde à un arbre. Sans attendre, je pris mon second tomahawk et je donnai un coup de revers sur les mains de l’homme afin de lui casser, ce dernier lâcha un cri de douleur, entremêlé de larmes. Avant de prendre mon interrogation avec l’homme, je repris lentement mes esprits et le laissa souffrir un peu. Je retournais plus proche de la femme, lui tendant la main afin de lui montrer que je n’étais pas un autre brigand qui passait par là par hasard.


- Ne t’en fais pas, je ne suis pas là pour te cambrioler, c’est eux que je veux,J’espère que je ne suis pas arrivé trop tard…. Tu peu t’en aller si tu veux ce ne sera pas sécuritaire longtemps, avec tout le bruits que j’ai fait il va avoir forcément des marcheurs qui vont venir bouffer cet homme si il ne se dépêche à me dire ce que je veux savoir.

Dis-je en pointant vers l’homme souffrant autour de l’arbre.

Cassidy était heureuse d’avoir la vie sauve … mais en même temps triste, car elle venait de perdre deux hommes, des personnes qui ont voulu l’accompagner, elle pensait mourir … Et elle se disait que le rôle chez les Bêtas était maudis, mais elle est tombée sur l’homme qui lui a littéralement sauvé la vie. Elle était reconnaissante de tout ça. Lorsqu’elle a vu que Charles traînait l’homme, elle ne pu s’empêcher d’avoir un sourire aux coins des lèvres, il n’avait que se qu’il méritait et elle ne serait pas du genre à être compatissante, ce n’était plus pour elle … Elle aurait pu se méfier du jeune homme, mais inconsciemment, elle se disait qu’elle pouvait lui faire confiance, après tout, pourquoi il l’aurait sauvé sinon ?

-Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je peux te faire confiance. Enfin tu m’as sauvé la vie, alors tu as le droit de voir où se trouve ma communauté.

C’était peut-être un acte qu’elle regretterait, mais dans le fond, elle pouvait le sentir Charles n’était pas une mauvaise personne, une nouvelle fois, elle peut prendre le risque et elle n’avait pas peur de le faire. Depuis qu’elle était à la tête des Bêtas, elle faisait tout pour le bien être des membres de sa communauté, elle s’était interdit de faire des prisonniers, mais il y avait peut-être là … une première fois et encore … cela serait étrange. Lorsqu’on arrive prêt des portes du campement, elle fait signe d’ouvrir la porte et on peut entré.

Elle venait de faire signe à Charles et le prisonnier de la suivre, puis on arrive très rapidement là où elle avait élue domicile, si on peut dire ça. C’était un peu son bureau de commandement et c’est là que tout va se passer. Puis une fois qu’elle revient, c’est alors qu’il lui demande de l’eau froide, de la glace, elle ouvre grand les yeux.

-De l’eau, je vais sans doute t’en trouver, par contre de la glace … Peu probable, ensuite pour un bout de métal chauffer … ça peut aussi se faire.

Oui, la glace c’est plus compliqué, mais tout le reste elle peut trouver ça. C’est au même moment que l’homme sort aussi, elle le met à le regarder, lui faisant face, elle se met à le regarder dans les yeux. Elle secoue la tête, elle n’avait pas ce genre de caractère, c’est vrai qu’au début de l’apocalypse, elle n’était pas aussi forte, mais depuis qu’elle a prit les rennes du campement, ce n’était plus la même chose, elle devait prouver qu’elle pouvait être une bonne dirigeante, sans doute moins gentille qu’Eliza, mais toujours avec un peu d’humanité.

-J’aurais peut-être dû te prévenir alors. Si on s’attaque a mes hommes, on ne repart pas sans rien … Je n’allais pas le laisser vivant … Pas avant d’avoir eue mes réponses. Enchantée Charles. Je m’appelle Cassidy

Elle finit par sourire et montrant le campement où il avait mis les pieds.

-Je te souhaite la bienvenue chez les Bêtas.