Karen Jones

Karen Jones

Histoire

J’ai vécu la vie parfaite et horriblement ennuyeuse de l’enfant unique d’un couple de parents aimants et travaillant dans des bureaux. J’ai malgré moi un assez joli minois alors à l’école j’étais dans le groupe des populaires, j’excellais en classe, j’avais un petit ami capitaine de l’équipe de football de mon lycée et j’ai même été nommée la reine du bal de fin d’année. Malgré tout ça je trouvais ma vie horriblement prévisible, peut-être que pour moi cette apocalypse fut une bénédiction!

Vers mes dix-sept ans je me suis mise à étudier et à pratiquer plusieurs hobbies, me cherchant au travers tout ce foutoir j’ai touché à tout sans vraiment accrocher quelque part et tout ça en continuant mes études. J’ai donc quelques bases d’escrime, de tir à l’arc… J’ai même été faire à plusieurs reprises des stands de tir avec mon parrain qui était policier, je sais viser juste, merci parrain Richard! Lorsque je me désintéressais de ce que je faisais je sautais sur autre chose alors je n’ai jamais rien perfectionné… Ah si j’adorais danser… Utile n’est-ce pas?  

Donc je fus acceptée dans une prestigieuse université dont je ne ferais pas la publicité ici. Je faisais mes études pour devenir autre chose qu’une travailleuse de bureau, pas que je dénigrais ça, mes deux parents le font, mais justement je voulais accomplir quelque chose d’utile. Pourquoi pas en biologie et écologie évolutive? Malgré tout je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mes très longues études car sans crier gare une étrange maladie ravagea le pays et la terre entière par la même occasion. Aux infos s’était une vraie apocalypse! La folie se répandit rapidement et en moins de deux je me retrouvais seule, loin de mes parents, loin de ce qui comptait à mes yeux.

En trois ans j’ai beaucoup voyagé, au tout début je fus accueilli par un groupe de survivant qui s’est rapidement fait décimer par une horde de marcheur. C’est en voyant une des personnes de mon groupe défoncer le crane d’un zombie à coup de batte de baseball avant de se faire dévorer le visage par un autre que je me rendis compte que je n’allais pas survivre dans ce nouveau monde sans sortir de mon cocon de demoiselle apeurée qui répugnait à toucher à cette même batte. Je fis donc ce que mon instinct de survie me commanda et je ramassais cette foutue batte de baseball et m’en servie pour me frayer un chemin jusqu’à un des véhicules que possédait mon groupe. Je m’embarrais dans le camion et me cachais sous un tas de couvertures en attendant soit de mourir, soit de pouvoir sortir.

Je fus sauvée deux jours plus tard par une petite bande qui pillait les restes de notre camp. C’est avec eux que j’appris le plus comment survivre. Ont voyageaient beaucoup en convoi, ont ramassaient tout ce qui nous tombaient sous la main, j’ai même appris à chasser. Un homme du nom de Dylan m’apprit beaucoup, c’est surtout grâce à lui si je suis capable de survivre dans ce monde de dingue, mais il y a environ un an nous avons été séparé, le groupe se dispersa après une attaque d’un gang d’humain et non pas de marcheur. Je ne réussis pas à les retrouver… Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus… Ce que Dylan est devenu. Beaucoup plus sûr de moi et autonome voir indépendante je me suis greffée il y a quelques temps à un groupe du nom d’Epsilon, je fais ma part en tant que vadrouilleur, cherchant un but dans cette vie de merde.

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