Axel Lightwood,

Axel Lightwood

J'aime la vie, mais surtout quand personne ne nous résiste.

Histoire

Deux, ils étaient deux !
D’abord la frimousse chiffonnée et rose d’une petite fille ensuite au grand drame de leur père un fils ! Ce fils tant attendu qui venait en second !!!! Les adorables jumeaux identiques traits pour traits auraient pu faire leurs premiers jours dans la vie tout bonnement comme les autres bébés. Mais non ! Non, ils infligèrent à tout leur entourage le supplice de leurs cris, leurs refus de téter, leurs insomnies communes épuisèrent Margo, leur mère ainsi que Eliot, leur pauvre père déboussolé. Le sang noble de la famille paraissait troubler les bambins qui n’en finissaient pas de tourmenter leur proches promettant bien des ennuis dans le futur. Arrivé à leurs cinq mois les premiers symptômes signifiant qu’ils n’étaient pas des faux jumeaux intérieurement malgré qu'ils soient une fille et un garçon semblaient bien ancré. Il ne faisait nul doute que ces charmants petits diables étaient tout les deux des sacrés bébés de riche. Les mois, puis les années passèrent et toujours de nouvelles manifestations insolites et surtout importunes se produisaient dans la demeure des Lightwood.

Il n’était pas inhabituel que les parents doivent intervenir en toute urgence, comme lorsque durant les réceptions de qualité qu’ils donnaient, les gros rottweilers se pavanaient avec la queue toiletté ainsi que les  oreilles façon grand caniche aussi lors des somptueux repas une fois Axelle passée par là, quand le petit garçon qui avait regardé farcir, tuer et cuire les différentes volailles décidait subitement de les ramener à la vie sur leur plateau de service avec une ficelle transparente accrochée ou autre truc du même genre. Alors imaginez les grosses dindes courrait sous le nez des convives terrorisés pour la plupart sur leurs moignons décorés d’une toque blanche, le cochon promenant son groin dans le corsage de la Duchesse qui allait s’en servir une belle tranche !!! Alors interrompant le temps momentanément les parents rétablissaient l’ordre le plus vite qu’ils pouvaient et effacèrent les quelques minutes qui venaient de s’écouler de la mémoire des invités par des cadeaux, de l'alcool, des discussions bourgeoises attirant l'avis de beaucoup attablés. C’est ainsi que l’on pouvait admirer tout en cachant un sourire moqueur derrière la serviette de table immaculée, Mme la Duchesse paraissait un peu ivre la couronne en diamant de travers, les gants de soie maculés de sauce, les mains plongées dans le cochon pour en extraire la farce. Son air déconfit et penaud sous les yeux écarquillés d’horreurs de ses congénères donnait à la scène un impressionnant sérieux !

Alors délicatement, elle ôtait tour à tour ses deux mains du bestiau puis du bout de son pouce et de son index, entreprenait un parfait nettoyage de la farce qu’elle avait jusqu’au coude. Son air sérieux et pincé ôtait toute envie à son entourage de s’esclaffer de rire ouvertement. Son visage poupin agrémenté d’un grand nez aquilin et de deux petits yeux porcins était aussi rouge que le vin et bien qu’essayant de garder un semblant de dignité, elle offrait à l’assemblée son plus beau moment de la soirée !!! Quelques fois d’autres invités pâtissaient également de l’humeur des gamins. Monsieur le procureur se prit une belle claque de l’institutrice car il lui pinçait les fesses derrière la chaise. Imaginez le pauvre homme la main sur la joue meurtri souriant à l’assemblée qui bientôt le prit pour un pervers lorsque cela se reproduisit quatre ou cinq fois sur d’autres jeunes ou vieilles femmes. Curieusement selon l’âge de la dame, la réaction était différente. Les plus jeunes, effarouchées, affolées, se précipitaient vers leurs respectifs mâles qui n’avaient rien vu, les plus vieilles, l’œil coquin, la bouche en cœur, papillonnaient des yeux d’un air langoureux, au grand désespoir de Monsieur le procureur qui devait les fuir durant des heures sous peine d’essuyer leurs assauts amoureux. Les soubrettes elles même n’en finissaient pas de subir les mauvais coups des gamins mutins.

Le frère et la sœur rivalisaient d’imagination si bien que leur parents décidèrent pour le plus grand bien de tous de les envoyer en pensionnat un peu plus tôt que prévu. Mais l’école refusa avant un certain âge, 11 ans c’est 11 ans, ce n’est pas 6 ans ! Il n’empêche, on trouva une vieille tante oubliée pour s’en occuper et prestement les jumeaux lui fuirent envoyés quittant leur endroit douillet et riche pour la ville de Denver ! La dame connaissait très particulièrement ce genre de bambins l'ayant elle même était, celle ci inculqua de drôle de principe aux petits démons. C’est ainsi qu’elle les éleva avec amour dans le plus grand respect du prochain, avec loyauté, avec honnêteté, avec persévérance, les détournant de la voix que leur naissance leur avait normalement donné de riche héritier, pète cul de la haute bourgeoisie. La très vieille dame prenait là une revanche très méritée envers le père des jumeaux qu’elle détestait depuis de longues années pour son affiliation aux idéaux de soit riche, ne va pas avec les plus pauvres, marche sur les autres sans pitié, surtout les plus faibles et surtout de la séparation de la famille du côté de Margo car pas assez riche à son goût. Lorsque celui-ci se rendit compte de son grand malheur, il était déjà bien trop tard, les petits avaient très bien apprit leurs leçons pour la plus grande joie de tante Clarissa.

Les jumeaux étaient inséparables, rien ne pouvait se mettre en travers de leur chemin sans en payer le prix, ils étaient sans pitié à ce niveau là. Ils avaient une éducation certaine, ils étaient riches, ils étaient fiers, ils étaient fêtards à souhait, ils avaient des notes impeccables, ils étaient hautains, ils étaient complètement loufoque, au fond, personne ne sait comment ils sont, personne ne connaît la vraie personnalité aimante des jumeaux, c'est eux contre le monde, à la vie à la mort, bien au-delà encore. Les années à l'université furent leurs meilleures, alcool à souhait, drogue à souhait, hommes et femmes à souhait, fête à souhait, liberté absolue. Aucun des deux ne marchait sur l'autre, non, eux, ils marchaient ensembles main dans la main. Les jumeaux poursuivent des études en paranormal et ésotérisme étant tout les deux passionnés par la magie, le folklore, les légendes, tout ce qui est en rapport avec cela. Au fil du temps Axel assuma totalement son côté homosexuel et Axelle son côté bisexuelle, rien ne les gênait. Ils ont l'air tellement pète cul et aime savoir que les gens ressentent cela, puis le côté absolument cinglé des deux en sachant que l'un ne valait pas mieux que l'autre fascinait bien du monde.

Ils sont nés un froid quatorze février mille neuf-cent-quatre-vingt-huit, leur mère Margo trouvait tellement original et peu commun de nommait ses jumeaux par le même nom s'orthographiant pareillement Axel et Axelle sans hésitation, tellement plus pratique aussi, mais les jumeaux en ont bien profité pour se jouer de leur entourage. Ils étaient aussi connu pour leur réputation de malade au sujet des fêtes, des créations loufoques de cocktails, cocktails alcoolisés, cocktails aromatisés, cocktails amphétaminés. Quand l'apocalypse arriva ils étaient totalement déchiré et pensèrent qu'ils hallucinaient avec leur test de champignon hallucinogène, donc, se prêtant au jeu, avec une épée de collection, l'un des deux trancha la tête du zombie qui avait pénétré chez eux pendant qu'ils étaient sortis voir le délire des hurlements de dehors. L'effet passa quelques minutes après, en ayant pris que peu, c'est ainsi qu'ils se sont rendu compte que c'était bien réel. Ils bougèrent pas de chez eux sauf pour aller chercher de la bouffe, se disant que s'ils devaient crevés bah c'était ensemble et dans la bonne humeur ! C'est ainsi qu'un groupement de vadrouilleurs des Bêtas finirent par les trouvaient un beau jour, complètement entrain de planer, une bouteille de vin posée sur un meuble, chacun un verre et un pétard à la main, prenant les vadrouilleurs pour esclave, lâchant un "Oh, toi, le moche là, sers moi un verre esclave." ou encore "Ma chaussure est sale, il y a encore du sang de zombies dessus, lèche là pour la laver, qu'elle brille à nouveau." finissant par les bâillonnés, les attachés pour les ramener au campement sans attirer d'autres monstres plus que de raison.

black pumpkin

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