Une bataille qui s'arrête, une rencontre bizarre (Pv Rose)

Aujourd'hui, je suis convoqué à une discussion avec Eliza et je n'avais pas envie d'y aller, mais comme tout le monde m'a dit, c'était obligatoire, je me mets à soupirer un bon coup, puis je commence à m'approcher de là ou était notre chef, puis je vois Axelle dépitée … J'allais aller à la rejoindre quand j'entends mon prénom, je soupire, puis avec un sourire bien fausser.
-Oui ? C'est moi. Oui, je n'en perds pas ma façon de parler et de me comporter, avant toute l'apocalypse, j'étais riche, je faisais ce que je voulais et tout le monde céder à mes caprice, bon a nos caprice avec Axelle, mais depuis, j'ai l'impression que les gens ont perdu leur identité … Il y avait les gens riches et les pauvres, quand on a débarquer ici … On a bien vu qu'il fallait régler ce petit soucis avec Axelle. La femme en face de moi me regarde déjà avec un air désespérée.

-Axel !!! Tu dois sortir … mais cette fois, tu vas y aller seul.... Elle se met debout, elle essaie de faire la femme qui dirige, mais je n'avais pas envie de sortir seul, c'est alors que je me mets à la regarder de haut en bas, j'essaie de bien lui faire comprendre que je ne sortirais pas sans ma sœur.

-Je crois que tu n'es pas sérieuse … Je ne sortirais pas seul … encore moins sa ma sœur … Ou alors avec des esclave. Dit-je en souriant, oui, pour moi les gens ne me serve qu'à … me protéger, je ne veux pas me salir les mains, c'était une évidence et je ne le ferais pas. Elle me regarde en soupirant.

-Tout le monde mets la main à la pate et tu vas aussi le faire et les gens ne sont pas tes esclaves … Ceux sont des êtres humains … pas des subalterne de la duchesse et du duc okay ? » Elle avait prononcer ses mots, mais je savais aussi que ça ne voulait pas dire qu'elle attend une réponse, mais c'était bel et bien ne pas me connaître de la sorte.

-Non, je ne suis pas d'accord. Elle s'approche de moi, avec un air de colère, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas moi qui va avoir des rides, elle essaie de faire sa femme dirigeante, mais pour moi elle n'est juste qu'une femme qui se pense supérieur a nous. Elle a bien compris que de toute façon elle n'aura pas le dernier mot, donc elle décide de passer outre et de me parler de ce que je dois faire.

-Il faut que tu ailles dans l'hôpital, nous avons besoin de matériel médical si nous voulons nous soigner, l'hôpital le plus proche à été déjà piller, il faut que tu ailles à celui qui est à deux heures d'ici. Elle se met à sourire, l'air satisfaite de sa requête, mais je n'ai pas dit que j'allais y aller, je n'avais pas fini de négocier, mon pète a toujours été un homme prêt à négocier, d'ailleurs il le faisait avec de grands hommes politiques et il n'avait rien lâcher.

-Je ne bougerais pas si je n'ai pas d'esc... Je n'ai pas eu le temps de terminer ma phrase qu'elle s'était mise à me regarder méchamment. -Bon si je ne suis pas accompagné, par le plus fort et le plus beaux ... Bon n fait, je m'en fous de la beauté, tant que le mec sait me protéger et que je n'ai rien à faire cela me va. Après une demie-heure d'acharnement pour avoir une réponse, elle termine par accepter de me mettre avec quelqu'un.

En partant, je vais voir Axelle, celle-ci m'annonce qu'Eliza ne veut plus qu'on soit régulièrement ensemble en sortie parce qu'on ramène jamais les choses que nous avons besoin, mais surtout qu'on ne dit pas qu'on ramène des trucs que nous cachons pour être sur de les retrouver si on décide de quitter le groupe. Enfin je me devais de partir avec un des hommes, je reste silencieux, cela serait mal vu que je parle aux gens d'en bas, enfin une fois que nous sommes dans la voiture, nous partons en direction de Beaver Creek, c'est une ville chic, personne ne s'était déjà promener là-bas, s'il connaît bien les lieux, c'est surtout parce que sa famille allait souvent là-bas.

Une fois que nous sommes arriver, je me mets à prendre alors mon arche et mon carquois, oui, je suis doué pour le tir à l'arc et c'est sans doute la seule arme dont je sais me servir. Une fois à l'intérieur, l'autre me dit qu'il allait faire quelque chose d'autre et qu'il le laisser dans l'hôpital seul … Ah ouais … Il était comme ça. -Écoute esclave … Tu dois rester avec moi pour me protéger. Mais ce dernier n'a rien voulu entendre et c'est barré en me faisant un doigt d'honneur … Le salop... Enfin il prend son courage à deux mains et entre dans l'hôpital.

C'est le soir. La nuit, presque. Et je suis fatiguée. Fatiguée de rouler, fatiguée de dormir sur des sièges de voiture inconfortables, fatiguée de chercher de la nourriture, de l'eau propre, dans des grandes surfaces qui ont été pillées. Et puis, ma camionnette n'a quasiment plus d'essence. Je soupire, et, à ma droite, je vois un grand bâtiment blanc avec des centaines de fenêtres. Sur un panneau, on peut lire "Hôpital de Beaver Creek". Je peux toujours tenter ma chance par là. Et puis, maintenant que j'y pense, j'ai absolument rien pris pour me soigner, au cas où.

Je croise intérieurement les doigts pour que l'immeuble ne grouille pas de macchabées, et roule jusqu'au plus près de l'hôpital que je peux. Je me gare dans le parking. A une dizaine de mètres de moi, j'en vois un, déjà, qui a senti ma présence et se dirige vers moi, son râle d'agonie me glaçant le sang. Prête à en découdre, j'empoigne ma fourche à deux mains. Mains moites. Je sens mon cœur tambouriner à mes oreilles. J'inspire. J'expire. Rester calme.

Je tremble de tous mes membres. Quand il arrive près de moi, je lui enfonce ma fourche dans les yeux, d'un geste à la fois violent et désordonné. Elle reste coincée dans son crâne et j'ai un mal fou à la dégager de là. Une fois fait, je prends mon sac, et siffle mon chien. Je ferme soigneusement la voiture à clef, et pénètre dans l'édifice. Il est vide, pas un bruit, rien. J'entre dans une pièce, il y a un bureau, des papiers partout, le téléphone est décroché et pend au bout du fil, il ressemble à ces vieux téléphones dans les films. Je me rappelle qu'on en avait un comme ça, chez nous. Je ravale ma salive et sors de là. Je visite une autre salle, où il y a des machines étranges, dont je serais bien incapable de déterminer l'utilité. Tout est sans dessus dessous. Je reste là, médusée, n'osant rien toucher, n'osant rien fouiller, n'osant profaner ce lieu qui semble hors du temps. Ensuite, il y a des chambres. Toutes arrangées de la même façon : deux lits, une télé, des chaises, une table. Je finis par m'en trouver une qui semble avoir échappé à la violence dont a été victime l'endroit, je ferme la porte que je bloque avec une chaise, me couche sur le lit, et m'endors immédiatement d'un sommeil sans rêve, Amadeus à mes côtés.


Je me réveille le lendemain, alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Mon ventre crie famine, et Amadeus fait les cents pas devant la porte, impatient. Je lui offre une grattouille entre les oreilles, et je sors. Il doit bien y avoir quelque chose à manger, ici, n'importe quoi, une barre de céréales, un paquet de chips, un vieux sandwich périmé ...

Je marche doucement dans le couloir, savourant le silence à peine brisé par le bruit de mes pas et des griffes d'Amadeus sur le carrelage. Je trouve l'escalier, monte les marches. Et puis soudain, j'entends un bruit. Un grattement. Effrayée, je lève les yeux. La porte battante qui donne sur le premier étage est condamnée par des chaînes, mais les créature de l'autre côté, à force de pousser, finissent par pouvoir passer leurs bras décharnés dans l'interstice. Sur la porte, quelqu'un a écrit au marqueur "do not open". Merci du conseil. Je retourne en bas, soudain beaucoup moins calme. Je récupère mon sac et retourne dans l'entrée, Amadeus sur mes talons.

Tout d'un coup, je m'arrête. Il y a quelqu'un. C'est un homme, grand, de belle carrure, élégamment habillé. Magnifiquement vivant. Je soupire, soulagée. Parce que tout maline que je suis, j'ai oublié ma fourche dans la voiture. Sauf que voilà, il se déroule quelques longues secondes avant que je sache quoi dire. - Bonjour ! Oui, bonjour c'est un bon début. Rester polie, la politesse paye toujours. Amadeus aboie. - Calme, Amadeus., je murmure, agacée. Puis je reporte mon attention sur l'homme. Je ne dois pas avoir l'air faible, il faut que j'ai l'air sûre de moi ... - Je crois que le deuxième étage est plein d-de ... de ... Vous cherchez qu-quelque chose ? Bon, c'est pas avec des bégaiements que j'aurais l'air sûre de moi. Je me sens ridicule, et mon visage s'embrase ; je me racle la gorge, pour tenter de me donner une contenance, même si avec mon jean sale, ma chemise aux manches déchirées, et les tâches de sang séché qui me parsèment, je suis loin, très loin d'avoir sa prestance.

Voilà dans le monde actuel que je vis … Un lâche qui a préféré faire ses petites affaires alors qu'il était là pour ma sécurité … Quand je dis que je préfère être avec ma sœur, au moins, nous étions tous les deux et puis on savait qu'on pouvait compter l'un sur l'autre, mais non, il a fallu que cette … Eliza décide de nous séparée, elle sait que Axelle et moi nous sommes ensemble tout le temps, le fait d'être loin d'elle me fait sentir vide, je sais que si je viens à la perdre me fera péter un plomb tout comme je sais qu'Axelle serait dans le même état que moi, depuis que le monde à tourner dans le chaos, elle et moi, on est comme … des étrangers, j'avais l'impression déjà même avant que le monde court à sa perte, que j'étais totalement différent, vivant dans un monde ou il n'y avait que l'argent qui compter et comme j'ai eu l'habitude d'avoir une nurse, des gens qui passés sont temps à nous surveiller et nous protéger, je peux dire que là … je me sens comme seul, je n'ai jamais tuer un seul mort et cela ne va pas commencer aujourd'hui.

La fin du monde été flagrante dans ces lieux censé être habité par des gens, l'hôpital … le plus grand et le plus beaux des hôpitaux, c'est ici d'ailleurs je suis né, dans la partie maternité, mais aussi là ou les médecins de fortunes se trouver, combien de fois je suis venu ici, je ne serais les compter, c'est ça aussi quand on joue les pirates, on se blesse et puis avec ma sœur nous sommes les champions pour faire chier notre monde. Enfin alors que j'ai mon arc et le carquois, je me dis que je serais bel et bien dans la merde s'il y avait un mort-vivant qui commence à avancer, j'essaie de faire le vide dans mon esprit, c'était ce que me disait mon professeurs particulier, ouais, tellement particulier que je l'ai fais rendre totalement fou … Autant parce que je ne l'écoutais pas que par mes allusions perverses à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, je sais, je suis définitivement un peu pervers sur les bords, mais que voulez vous, quand l'argent vous monte à la tête, c'est assez difficile d'avoir les pieds sur terre et comme je suis habitué à avoir ce que je voulais, j'ai continué jusqu'à ce qu'il cède, il était hétéro disait-il … Peut-être pas autant qu'il le pensait.
Puis alors que je commence à entendre des pas, je braque mon arc avec une flèche. *Ne t'inquiète pas Alex, si c'est un méchant, tu envoies la flèche dans la tête* Il se répétait toujours cette phrase comme-ci elle allait lui donner l'envie de tirer, ce n'était pas pour lui, il ne voulait pas tuer, la seule chose qui voulait, c'était picoler et se défoncer la tête, c'était aussi simple que ça, mais non, il fallait qu'il soit obliger de sortir, alors que les pas se rapproche, il pouvait entendre qu'il y avait deux personnes, enfin un être humain et un animal, jusqu'à ce qu'ils apparaissent sur son champs de vision, il était à la limite d'envoyer la flèche jusqu'à ce que la femme qui était pas loin de lui ouvre la bouche, il baisse alors son arme avec un petit sourire … Au pire … elle pourrait lui servir comme … un garde du corps, ouais, il pouvait prendre n'importe qui tant qu'il le protège. « Bonjour ... » Dit-il avec un petit sourire qui en disait long, non pas pervers, mais surtout qu'il avait déjà prévu un petit plan pour la convaincre de le protéger quoi qu'il arrive. Lorsque son chien commence à aboyer,Amadeus … Charmant prénom pour un chien. « Oh … tu n'as pas peur que ton chien ameute les rôdeurs ? » Dis-je en la regardant, son chien était vraiment magnifique, ça lui fait penser qu'il en avait un, mais il y a longtemps, les animaux étaient important aussi pour lui.

C'est alors qu'elle bégaie … Est-ce que je l'impressionnais … ou alors je lui faisais peur ? C'est  vrai, ma sœur m'a toujours dit d'arrêter de regarder et de sourire comme un psychopathe vers les gens, d'un geste un peu calme et aussi calculé, il s'approche doucement de la jeune femme, il savait que si le chien était réellement attacher à la demoiselle, il aurait un petit soucis à ce faire et ce n'est pas le moment de se faire blesser. « Je recherche du matériel, des pansements, enfin tout ce qui peut servir et toi ? » Il essaie de tout faire pour la mettre à l'aise, c'est vrai que je peux être bizarre pour les gens, mais ça c'est mon histoire et je ne pourrais pas changer, même avec la fin du monde. Si tous les deux pouvaient allié leur force et qu'elle l'aide, il se pourrait qu'il trouve un moyen de s'arranger avec elle. « Si toi aussi tu recherches les mêmes trucs que moi, je sais où sont planqué les médicaments … Je connais assez bien cet hôpital et a moins que dans les survivant il y a des riches qui ont survécu … Et encore … moi je sais parce que je volais des médocs. » Bon c'était surtout de la morphine parfois quand on avait rien ça aidé bien, puis bon, on se faisait péter la tête comme on pouvait, cependant, je ne bouge plus, je reste à ma place tout en attendant ce que la jeune femme allait me répondre. La jeune femme avait l'air de ne pas s'être changer hier, je relève les épaules et bombe le torse, je  pouvais être autant détestable qu'adorable, c'est vrai que les seules personnes qui m'apprécié à l'époque, c'était surtout les gosses de riches, les gens de la classe moyenne et les pauvres me détester, ce qui n'était pas dérangeant vu que je suis du genre à m'en foutre de ce que les gens peuvent penser.