~Charles~Une nouvelle rencontre

J’étais dans ce qui était une « chambre » je me suis réveillé tôt le matin … j’avais prit un petit déjeuner bien copieux, la journée qui m’attend sera sans doute chargé en émotion … Oui, depuis quelques mois, j’ai décidé de quitter les Bêtas … Je sais que partir comme ça, c’est pas une bonne chose, je me doute que mon frère et ma sœur doivent s’inquiéter, mais j’essaie de convaincre la cheffe du clan de créer une alliance avec les autres groupes, mais elle m’a obligé à prouver ma valeur pour qu’elle puisse enfin m’écouter. C’est pour ça que depuis quelques temps, je n’ai pas pu donner signe de vie à mon petit frère et ma petite sœur, je sais qu’ils doivent pensée que je suis mort. La mort … C’est quelque chose de tellement plus simple, mais depuis la mort de celui qui partagé ma vie, j’ai l’impression d’être un zombie. Bon heureusement, je ne le suis pas.

Après avoir récupérer quelques armes, j’ai eu pour mission d’aller chercher quelques vivres dans les parages, j’ai quitté alors Saint Mary’s et je me suis mis à aller dans une des villes abandonnées … La pire idée de ma vie, je suis tombé sur un groupe malveillant, après m’avoir déposséder de mes biens -Plus d’armes ni armure- je me retrouve démuni, j’ai réussi à m’enfuir et me réfugier dans la forêt … Ce n’était pas la meilleure idée que j’ai eue … Ouais … Il y a plusieurs zombies, bon séparés ce n’est pas compliqué de s’en débarrasser, mais je dois vite retourné au campement pour prévenir de ce qui m’est arrivé … En courant dans la forêt, je suis tombé nez-à-nez avec un petit groupe de zombie, cherchant partout si je peux trouver quelque chose, j’attrape une grosse branche et je défonce le crâne d’un rôdeur, alors que deux autres arrivent dans mon dos.

J’étais démuni … J’avais pas de chance … En plus de ne plus avoir d’armes pour me défendre … J’étais en très mauvaise compagnie, comment j’avais fait pour en arriver-là ? Tout ce que je sais, c’est que depuis que je suis chez les Epsilon … Rien ne va, j’ai dû délaisser ma famille, car je ne pouvais pas rester dans les clans, j’avais besoin de me changer les idées, j’ai parcouru des kilomètres pour les trouver, je pensais que ça pourrait être une bonne chose, mais depuis que j’ai croisé la cheffe … Elle m’empêche de revoir mes amis … ma famille, mais c’est pour la bonne cause, je lui prouve ma loyauté en lui prouvant qu’elle peut me faire confiance et qu’elle peut le faire avec les autres clans. Alors que j’achève un zombie, j’avais pas fait attention aux autres, comme celui derrière moi, c’est un bruit d’armes qui s’enfonce dans la tête du zombies qui me fait me retourner et je vois que c’était un tomahawk et très vite … je peux voir un homme filer sur l’autre zombies. L’homme avait une dégaine, une allure pas très « sympathique » mais dans le fond … Nous vivons dans un monde apocalyptique, c’est vrai que cela fait trois ans, mais quand même … Je me suis fais attaqué par des hommes et non des zombies avant de me faufiler dans la forêt et là … Je suis entrain de me dire que l’homme en face de moi était peut-être de ceux qui m’ont pillés … Dans le fond, je dois dire que cela me surprendrait réellement, après tout, ils ont voulu me tués et lui … il m’a sauvé la vie.

Je me mets à avoir un petit rictus aux lèvres lorsque ce dernier me parle … J’étais armés … Ouais, en temps normal, sauf quand on me vole mes armes … Je fronce en plus les sourcils lorsqu’il me dit que je servais peut-être d’appât pour mes petits amis … « Je te rassure, je ne suis pas né l’année dernière … je sais que je dois être armé … Sauf qu’on m’a volé mes armes. » Terminant ma phrase, lorsque ce dernier récupère son tomahawk, je reste sur place tout en étant attentif à ce qui pourrait se passer et aussi aux chuchotement des zombies. « Mes petits amis ? Tu crois que je fais partie des rôdeurs ? » Je me mets à le regarder dans les yeux. « Je te rassure, la seule chose qui me tient en vie … C’est surtout d’échapper aux connards qui m’ont volés mes armes et qui ont voulu me tuer. » Dis-je en le regardant … Peut-être qu’il faudrait que je fasse ami-ami avec cet inconnu.

« Je m’appelle Aaron … et toi ? Qui recherches-tu ? Il y a un groupe là-bas … Des humains … Et non ces choses-là. » J’avais montré le zombie mort qui était prêt de moi. Je lâche ma branche pour éviter aussi de me faire tuer, il faut éviter les risques après tout. « Et toi … Dans quel groupe tu te trouves ? » J’ai envie d’en savoir plus, parce que de une … J’ai envie de savoir s’il fait partie des Alpha, Bêtas … Après tout, c’était les groupes que j’allais souvent, avant ma disparition.

Quand je dis que je n’ai pas de chance… Je n’ai réellement pas de chance. Je commence alors à m’expliquer, je me mets à le regarder lorsque ce dernier me pose la question sur leur clan … Sur leur cachette, je hoche la tête positivement … C’était bien eux, mais pourquoi il les cherche … En fait, je savais très bien bien avant l’apocalypse il y a plus de trois ans qu’il y aura toujours des êtres humains stupides qui passeront bien leur temps à essayer de tuer les autres humains … Pourquoi ? Pour le pouvoir … Faire peur aux autres en se pensant si fort, aujourd’hui, j’ai prit conscience que ce que je pensais, est vrai et que du coup, il ne faut pas que je me laisse faire, il faut aussi que je récupère mes armes. « Oui, c’est bien eux … Tu les connais ? » Le doute s’installe en moi, s’il me donne l’exactitude de leur position, c’est soit il est avec eux ou alors … Il les traque, mais cela serait quand même suicidaire, on devrait s’allier entres personnes vivantes au lieu de se tuer.

Puis je l’entends alors se présenter, Charles … Je ne l’ai jamais vu dans les parages, bon il faut dire que depuis que je suis chez les Epsilon je ne peux pas trop sortir, parce que les gens ne me font pas confiance, je me mets à le regarder alors qu’il était entrain de fouiller dans sa poche, je prends une grande inspiration, l’homme en face de moi, me faisait autant peur que je l’admirais, être seul … Ce n’était pas tout le temps facile, il faut dire que j’ai été seul durant quelques jours le temps que je trouve la cachette des Epsi.

Puis alors qu’il me montre une photo, je m’approche doucement, on ne sait jamais, puis je me mets à regarder la jeune fille … Je pose une nouvelle fois mon attention sur l’homme en face de moi, c’est alors qu’il me dit que c’était sa fille et qu’elle a été prise par un groupe de truand .e je dois bien avouer que ça pouvait bien être se groupe. Puis il ajoute qu’il ne vient d’aucun groupe, et qu’il n’avait pas envie … « Je ne l’ai pas vu là-bas … enfin en même temps, il n’y avait que des hommes qui m’ont pillés et essayé de me tuer. Je n’ai pas eu le temps de faire le tour du propriétaire. Je sais que... » Je prends une inspiration. « Ce n’est pas facile de faire confiance aux gens, surtout dans cette période et après ce qui t’es arrivé, mais je t’assure qu’être dans un groupe, ce n’est pas forcément de dépendre des autres, mais c’est aussi créer une nouvelle société humaine. » Dis-je en le regardant dansl es yeux. « Cela dit, je peux peut-être te rendre un service … Je peux t’aider à essayer de la retrouver … Par exemple un peu plus loin avec les hommes qui sait … peut-être qu’elle sera là-bas et puis, je pourrais récupéré mes armes. » Oui, je tiens beaucoup au couteau qu’ils m’ont prit et mon flingue. Oui, le couteau appartenait à l’être que j’ai aimé et je ferais tout pour le récupérer. Je me mets à le regarder dans les yeux en attendant sa réponse. Je sais qu’il ne me fera pas un monologue, je pense qu’il ne pense qu’à retrouver sa sœur et ça je peux le comprendre, j’aimerais bien revoir mon frère et ma sœur encore que ce n’est pas dans la même situation, parce que je sais qu’ils sont en sécurité … Enfin je l’espère.

Je me mets à le regarder lorsqu’il me fait juste un signe de tête négatif à ma question sur les hommes, ouais, je suis rassuré de le savoir, même si j’avoue que dans le fond, je me doutais bien, sinon il ne m’aurait pas sauver la vie et m’aurait tué. Je fais à mon tour un signe de tête négatif quand il me parle de la société habitée par des tueurs et de pilleurs. « Non, je parle d’une société avec les êtres humains qui travaillent durement dans une communauté … Je ne parle pas de ces crétins qui m’ont volés. » Dis-je en souriant, je ne peux que penser par exemple aux groupes que je connaissais déjà : Alpha, Bêtas, Epsilon … Ces groupes travaillent ensemble pour bâtir une nouvelle société, on s’entre-aide, enfin même si pour le moment Epsilon sont solitaire, j’essaie toujours de les convaincre de rejoindre les autres.

Puis alors que je lui montre l’endroit, bon nous étions assez loin et aussi les arbres cachent la ville un peu plus loin, puis je le vois me faire signe de la tête pour le suivre, ce que je fais, tout en regardant les alentours, je suis toujours sur le qui-vive, on ne sait jamais, je n’ai que pour défense mes poings pour le moment, même si ça va être chaud avec les zombies, mais je peux survivre par contre, contre une balle ou alors un être humain c’est autre chose. Nous marchons dans le silence, dans le fond, ça m’arrange, comme ça je peux rester sur mes gardes et le moindre bruit, peu m’aider à entendre s’il y a des zombies. Lorsque nous arrivons dans un « abris » une bâche, j’entre à l’intérieur, je l’entends alors me dire qu’on a besoin d’un peu de matériaux. Je fais un signe négatif de la tête. « Je n’étais pas tout nu … A la base avant qu’on me vole mes armes. » En fait, à la rigueur, je pourrais me passer du flingue, mais pas du couteau … C’était sentimental certes, mais quand même.

Lorsqu’il me jette les deux armes, je me mets à sourire, je me sentais un peu plus tranquille, je mets le revolver à ma ceinture, puis j’attrape par le manche la machette … Utile dans les combats rapprochés, puis je le vois s’armer d’un arc … Je souris, j’avais appris à utiliser l’arc … C’était sans doute le mieux qu’il y avait comme arme … Surtout pour passer inaperçu avec les zombies. JE me mets à sourire lorsqu’il me parle. « J’ai l’orgueil gonfler à bloc … J’ai quelque chose à récupérer et je suis prêt à tout. » Et puis, ils ont tentés de me tuer, alors ça, par contre, ça ne passe pas. J’attrape la flasque … Je bois une gorgée, puis je lui rends et nous prenons la route vers la ville.

Je fais attention où je marche, je suis un vadrouilleur, la route, le silence, je sais que sait, même si parfois durant un combat, je peux faire du bruit … Mais là, ce n’était pas des rôdeurs que nous allons poursuivre, mais bien des êtres humains, ces salopards qui vont sans doute amèrement le regretter.